La Coalition des Organisations de la Société Civile pour l’Emergence du Tchad (COSCET) a organisé une conférence débat sous le thème, «les défis de la jeunesse tchadienne à l’ère de la 5ème République» ce vendredi, 07 juin 2024 au musée national.
Plusieurs jeunes ont répondu présent à cette conférence-débat cet après-midi. Le panel est composé de coordonnateur national de COSCET Idriss Moussa, d’Ousmane Brémé, de Samedi Roger et de Mariam Loyom. Le débat s’est débouché sur la question de la jeunesse tchadienne à l’ère de 5e République.
Le Coordonnateur national de COSCET Idriss Moussa, relève qu’il est temps que la jeunesse se lève et prenne sa responsabilité en tant que socle de paix. Pour lui, les jeunes doivent se battre pour s’en sortir, c’est-à-dire, «mettre un pied à l’école et un pied dans le business». Le paneliste a déclaré qu’«il faut orienter et former la jeunesse vers l’entrepreneuriat. C’est-à-dire inculquer à la jeunesse l’indépendance financière», car le pays a besoin de ces diplômés sans emplois tout en priorisant des secteurs importants pour les intégrer.
Le deuxième paneliste Ousmane Brémé, estime que la question de la jeunesse est primordiale tant nationale qu’internationale. Il faut que les jeunes s’unissent pour se réunir et se développer dans l’intérêt commun. Pour lui, les défis sont énormes notamment et liés à la politique, à la santé , à l’éducation et bien d’autres car la jeunesse tchadienne souffre. «Elle est la colonne vertébrale de la relance motrice d’une nation», a-t-il laissé entendre. M. Ousmane appelle les jeunes à être patriotes pour mieux servir leur pays. «Il faut mener des campagnes de sensibilisation dans des différents dialectes afin de faire passer le message», a-t-il laissé entendre.
Samedi Roger quant à lui, explique que la population tchadienne est majoritairement jeune. Avec 17 millions d’habitants, les jeunes sont coincés avec le manque d’emplois. Qu’est-ce que la jeunesse tchadienne peut apporter? S’interroge le paneliste. Il poursuit en mettant l’accent sur trois points notamment l’orientation des jeunes après les études pour opter à une filière, l’entrepreneuriat en milieu jeune et la question du volontariat. A la question du vivre-ensemble, M. Roger affirme que «le vivre-ensemble est une question d’éducation de base».
Mariam Loyom à son tour, a cité certains mots associés aux défis de la jeunesse tchadienne tels que la cohabitation pacifique, le vivre-ensemble, la cohésion sociale. Elle demande à la jeunesse de prendre sa responsabilité afin de relever les défis à l’ère de la 5e République. La paneliste estime que le problème de la jeunesse n’est pas lié à l’employabilité, mais plutôt à la mentalité.
Noël Adoum