Lors d’un point de presse animé ce 12 février 2024, Me Taira Tchangbele Stéphane, Conseil de M. Hamza Adam Abdallah, présumé auteur de la mort du jeune Marius Mbainarem a levé l’équivoque sur les faits. Le collectif d’avocats de la famille du feu Maruis Mbainarem, quant à lui, dénonce la sortie médiatique du conseil tout en exigeant le respect de la mémoire de la victime.
Me Taira Tchangbele Stéphane a déclaré que, tout est parti d’une altercation entre Hamza Adam Abdallah et trois autres jeunes qui l’agressaient dès son entrée à la boîte de nuit «Black and White », au quartier Kabalaye qui a tourné par des tirs d’armes à feu. L’avocat ajoute que «lors des échanges de tirs entre les deux parties, Marius Mbainarem qui sortait de cette boîte a été innocemment fauché par balle et malheureusement, la mort s’en est suivie», dit-il. Après avoir déploré le drame, Me Stéphane relève que, son client ne connaissait pas le défunt par le passé et n’ont eu aucun problème. Me Taira Tchangbele Stéphane ajoute, «cette sortie médiatique ne vise pas à innocenter le présumé auteur, Hamza Adam Abdallah, mais plutôt à clarifier les faits afin que justice soit rendue à la mémoire de Marius». Il interpelle les autorités en charge de la sécurité et celles de la justice à s’investir avec rigueur pour que le Commissaire du CSP3 ramène les personnes qu’il a libéré ainsi que leur voiture, afin que les auteurs répondent de leurs actes et que justice soit rendue à la mémoire du défunt.
Une sortie qui n’a pas plu aux avocats de la victime. Le collectif des avocats du regretté Maruis Mbainarem, représenté par Me Nomaye Clarisse, déplore cette sortie médiatique du conseil du présumé assassin, Hamza Adam Abdallah. Le collectif des avocats dit ne pas comprendre les agitations du conseil du présumé auteur, «cette sortie inappropriée à pour objectif de créer la confusion, semer le doute et partant d’orienter la conduite de l’enquête», a laissé entendre Me Nomaye Clarisse. Elle souligne, «lorsqu’un dossier est confié à un juge d’instruction, les règles de l’art auraient voulu que les deux parties laissent au magistrat d’instruction la latitude de conduire à bout ses investigations, avant toute sortie médiatique».Car, dit-elle, au moment où les parents du défunt n’ont pas encore essuyé les larmes, et que le corps n’est pas toujours inhumé, il n’y aura pas une sortie médiatique en l’ honneur de la mémoire du défunt.
Noël Adoum