Le capitaine Ibrahim Traoré a rencontré les forces vives de la nation ce jeudi 11 juillet 2024 à Ouagadougou, affirmant l’existence d’un centre d’opérations en Côte d’Ivoire visant à déstabiliser le Burkina Faso. Il a également évoqué la présence de bases françaises au Bénin pour former des terroristes.
Lors de sa prise de discours, le président du Faso a laissé entre qu’il n’ont pas de problème avec le peuple de certains pays de la CEDEAO mais plutôt avec certains à l’exemple de la Côte d’Ivoire ou du Bénin. « Nous n’avons rien contre le peuple ivoirien. Mais nous avons quelque chose contre ceux qui dirigent la Côte d’Ivoire. Nous le disons et nous le répétons encore. Il y a bel et bien à Abidjan, un centre des opérations pour déstabiliser notre pays. Personne ne peut le nier et nous apporterons les preuves dans les jours à venir. Nous vous montrerons des preuves physiques et vous allez comprendre de quoi nous parlons», a-t-il déclaré sous l’ovation du public.Il ajoute, «personne ne viendra nous dire qu’au Bénin il n’y a pas de bases françaises dirigées contre nous. Nous avons les preuves sous la main. Deux bases importantes. Nul ne peut le contester. Et je les mets au défi. Nous n’avons rien contre le peuple béninois. Là, nous avons un problème avec la politique des dirigeants béninois…Nous avons des enregistrements audio, d’agents français au Bénin là-bas, qui se jouent des centres des opérations des terroristes. Ils montent les opérations avec eux, ils les aident à se soigner, ils font tout ce qu’il y a là-bas. Nous avons tous les détails sur eux.»
La deuxième accusation du président du Faso a été faite précédemment par le Premier Ministre nigérien Ali Lamine Zeine lors du début du bras de fer qui a opposé le Niger au Bénin qui a entraîné la fermeture des frontières et celui du pipeline.
Après ces accusations du président de Faso, les autorités ivoiriennes et béninoises n’ont pas encore réagit officiellement.
Abderamane Moussa Amadaye