Les anciens employés des institutions ONDR, PNSA et SODELAC, fusionnées en Agence nationale d’appui au développement rural (ANADER), ont tenu une assemblée générale ce samedi 10 août à la Bourse du travail. Cette rencontre a porté sur le non-paiement de leurs arriérés de salaire.
Manemon Mapouki, chargé de communication de ces agents, a souligné que plusieurs personnes sont concernées par cette injustice qui sont réparties en trois catégories principales : les agents en activité omis dans les états, les fonctionnaires détachés au sein des institutions mentionnées, ainsi que les indemnités des conseillers agricoles financés par le PNSA et intégrés aux salaires, les licenciements après 2018, et les tracteurs sous contrat saisonnier avec les antennes du Programme national de sécurité alimentaire (PNSA).
Selon M. Mapouki, un comité chargé d’analyser les requêtes de ces agents a été mis en place par arrêté ministériel le 25 avril de l’année dernière. « Ce comité a remis son rapport final en septembre 2023 au cabinet du ministre de tutelle, qui doit se prononcer et transmettre à son collègue des Finances la liste des personnes éligibles pour percevoir leurs dus », at-il précisé.
Le chargé de communication a indiqué que malgré cette démarche, aucune solution satisfaisante n’a été trouvée. « Face au silence des autorités, l’assemblée générale a décidé d’accorder un délai jusqu’à la fin du mois d’août 2024 au ministre de l’Agriculture pour transmettre le rapport du comité à son collègue des Finances et procéder au paiement. des reliquats des avancés. Dans le cas contraire, d’autres actions seront envisagées, car il s’agit d’une question de vie ou de mort. Le président de la République a d’ailleurs ordonné le paiement en urgence et en priorité de tous ces arriérés, ainsi que le renversement des retenues à la source pour la CNPS depuis le 1er septembre 2022 », a déclaré M. Mapouki.
Abderamane Moussa Amadaye