La Coordination Nationale des Jeunes pour la Paix et le Développement au Tchad (CONAJEPDT) a officiellement lancé la Semaine Nationale de la Cohabitation Pacifique au Tchad (SENACOPAT), ce vendredi, 06 septembre 2024, sous le thème, «le rôle des leaders religieux dans la cohésion sociale au Tchad» au Centre d’Etude pour la Formation et le Développement (CEFOD).

Lançant les activités de la semaine de la Cohabitation Pacifique au Tchad, le coordinateur de la CONAJEPDT Mahamat Oumar Ibrahim relève que dans un monde souvent marqué par des conflits et des divisions, les leaders religieux ont un rôle unique et essentiel à jouer pour promouvoir la paix et l’harmonie. «Les leaders religieux sont souvent des figures de confiance et de respect au sein de leurs communautés. Leur influence peut être un puissant vecteur de changement positif» dit-il. En préchant des messages de tolérance, de respect mutuel et de compréhension, le Coordinateur estime qu’ils peuvent aider à désamorcer les tensions et à prévenir les conflits.

Selon lui, l’engagement des leaders religieux dans la consolidation de la paix peut prendre plusieurs formes. Ils peuvent organiser des dialogues interreligieux pour favoriser la compréhension entre différentes communautés et participer également à des initiatives communautaires visant à promouvoir la réconciliation et la coopération. Il est également crucial que les leaders religieux collaborent avec les gouvernements et les organisations de la société civile que nous sommes. Ensemble, nous pouvons développer des programmes éducatifs et des campagnes de sensibilisation pour promouvoir les valeurs de paix et de tolérance.

Pour le représentant du ministre de la jeunesse et des sports Djingamnayal Kaldé souligne que le Tchad est une terre de diversité où se côtoient des cultures, des traditions et des religions variées. «Cette diversité est une richesse inestimable pour que cette richesse soit une source d’unité et non de division», a-t-il déclaré. Pour lui, la jeunesse tchadienne joue un rôle déterminant dans la construction de la paix, de l’unité nationale et de la cohésion sociale. Il estime que les religions contribuent à l’éducation civique et morale de cette jeunesse. Car, «l’éducation doit être le flambeau de la paix, le défenseur du dialogue et les jeunes doivent être des ambassadeurs de la paix dans leur milieu respectif», a-t-il conclu.

Notons que l’activité a été clôturée par une conférence-débat animée par quatre imminents panelistes.

Noël Adoum

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