A deux semaines de la rentrée académique 2024-2025, cahiers, sacs à dos, boites à stylos, boites à crayons de couleurs, ardoises, livres et autres fournitures scolaires sont étalés partout dans les grands carrefours et les marchés de N’Djamena. L’équipe de Flashtchad s’est rendue sur place pour interroger les vendeurs des fournitures scolaires. Reportage.
Prévue pour le 1er octobre selon le ministère de l’Éducation nationale et de la Promotion civique, les parents d’élèves préparent activement la rentrée des classes de leurs enfants en achetant des fournitures scolaires. Les commerçants se plaignent du manque d’engouement des clients sur les marchés et dénoncent les actes des certains agents municipaux qui extorquent leur argent.
Pour Issena Paul, commerçant de fournitures scolaires devant le lycée Technique et commerciale déclaré que, les clients ne se bousculent pas devant les étales, « on attend encore les clients pour qu’ils viennent acheter les fournitures, bien qu’il n’y a le marché». Tout comme l’année précédente, «cette année les agents municipaux ne veulent pas qu’on reste ici. A chaque arrivée ils nous taxe les tarifs à payer».
Le deuxième vendeur qui a requis le témoignage dans l’anonymat dénonce le comportement des agents municipaux qui extorquent de l’argent. En ce qui concerne la vente, il se dit optimiste car au début, la vente est difficile mais quelques semaines après, les clients achètent toutes les fournitures scolaires pour leurs enfants.
Contrairement à l’année dernière où les prix des fournitures scolaires ont connu une légère augmentation, cette année les prix connaissent une diminution. Une douzaine de cahier coûte entre 1750 frs dont le carton s’élève à 33500 frs, une ardoise coûte 250 frs, une boite à stylos coûte 3500 comme d’habitude, un sac à dos varie en fonction de la qualité dont le client a besoin.
Noël Adoum