Le Collectif des victimes de licenciement « abusif » de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) prévoit une manifestation pacifique le 29 octobre 2024.
Dans une lettre adressée au ministre de la Sécurité, le collectif demande l’autorisation de marcher du rond-point Dembé jusqu’au Palais du 15 janvier, avec un sit-in devant le siège de la CNDH. Les membres dénoncent une injustice liée à leur licenciement et entendent faire entendre leurs revendications.
Ce mouvement s’inscrit dans la continuité d’une première déclaration faite le 29 septembre 2024, lors de laquelle le porte-parole Mahamat Ibrahim Ouchar avait dénoncé « des licenciements abusifs et arbitraires », attribués à « des décisions opportunistes du président de la CNDH, Belngar Larmé ». Les victimes avaient alors exigé une enquête indépendante et appelé le président Mahamat Idriss Déby Itno à intervenir pour préserver l’image de l’institution.
Abderamane Moussa Amadaye