La coalition des actions citoyennes Wakit Tamma section politique et le parti Union Nationale pour le Changement (UNC) ont organisé une conférence de presse ce samedi, 16 novembre 2024 dans les locaux de la radio FM Liberté. Une échange au cours duquel ils appellent au boycott de scrutin du 29 décembre 2024. Reportage

Wakit Tamma section politique accompagnée de ses militants a exprimé son ras-le-bol avec des affiches sur lesquelles l’on peut lire, « Non à la dictature», « Non aux résultats programmés », « Non à la transmission dynastique du pouvoir », « Stop trucage des élections législatives ». La Coalition des actions citoyennes Wakit Tamma section politique et l’UNC s’adressent à la nation tchadienne et à la communauté internationale plusieurs points notamment, le rejet des élections avec vigueur qu’il juge de la nouvelle mascarade électorale visant à légitimer la dictature actuelle au Tchad. Ils exhortent le peuple tchadien à boycotter activement et à s’opposer fermement à ce « festival d’escroquerie electorale ». Wakit Tamma et l’UNC déplorent les atteintes aux libertés fondamentales, parmi lesquelles  l’interdiction des marches pacifiques, les enlèvements et actes de torture visant les leaders et opinion, ainsi que l’emprisonnement massif et abusif des opposants politiques et exigent la dissolution de l’Agence Nationale de Gestion des Elections (ANGE), l’annulation du résultat du référendum constitutionnel du 17 décembre 2023 puis demandent la restauration du projet de la Constitution de 1996, garantissant les droits et libertés de tous les citoyens.

Les deux partis avertissent le peuple tchadien que participer aux échéances électorales pourrait valider la reconduction des soi-disant élus du peuple qui n’ont pas hésité à applaudir ces autorités pour l’assassinat de l’opposant, président du Parti Socialiste sans Frontière (PSF) Yaya Dilla Djerou Betchi et la destruction de son siège en pleine capitale.

Wakit Tamma section politique et l’UNC alertent la communauté internationale et les partenaires du Tchad sur l’organisation de ces élections, qui selon eux, ni transparentes ni crédibles.

Noël Adoum

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