Le Fond National d’Appui à la Formation Professionnelle (FONAP) en collaboration avec le Réseau Africain des Institutions et Fonds de Formation Professionnelle (RAFPRO) organise une session de formation en développement et de l’alternance, contrat de professionnalisation et d’apprentissage, ce lundi, 18 novembre 2024 à l’hôtel Novotel. Reportage.

Le RAFPRO est une organisation qui regroupe 12 pays africains et 13 Fonds au sein duquel le FONAP occupe actuellement le poste de Vice- Présidence, et cela pour la deuxième fois après deux mandats passés à la Présidence dans les années antérieures.

Pour le président du FONAP par ailleurs Vice-Président du RAFPRO, Hamit Yamouda Djerbo souligne que la formation de l’année 2024 placée sous le thème « Développement de l’alternance: contrats de professionnalisation et d’apprentissage », est l’œuvre du FONAP. Le choix de ce thème n’est pas un fait du hasard pour les institutions et Fonds des pays membres du RAFPRO et en particulier pour le Tchad. Car, dans le projet de société de la 5ème République, le Président de la République, Mahamat Idriss Deby Itno, a inscrit en lettre d’or dans son 4 chantier consacré à la forme du système éducatif et la promotion de la jeunesse et du sport. cette approche à promouvoir dans leurs modalités de formation est aujourd’hui la voie royale pour permettre aux jeunes d’acquérir des qualifications et des compétences solides. « Elle allie le savoir et le savoir-faire pour une employabilité plus élevée dans la vie socio- économique », dit-il.

Pour Philippe Bende, représentant le ministre d’État, Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de la Formation Professionnelle, Il y’a la nécessité absolue de faire un sursaut Panafricain dans l’optique de faire établir l’adéquation formation-emploi afin de voler au secours de la jeunesse africaine. « nul n’ignore, que la Formation Professionnelle est l’option la plus indiquée pour parvenir rapidement à la prospérité individuelle et collective, car elle est le moteur le plus puissant de tout développement », a-t-il laissé entendre.

Selon lui, aucun pays au monde ne s’est développé sans les apprentissages des métiers, sans les formations professionnelles qualifiantes et diplômantes, sans l’enseignement technique, voie royale pour les grandes études d’ingénieur. « La formation professionnelle prépare les jeunes à devenir des créateurs d’emplois, à devenir des patrons plutôt que des demandeurs d’emplois afin que le grand public puisse enfin cesser de croire que la formation professionnelle est un refuge pour les enfants recalés, les retardés intellectuels, ou les réorientés de l’enseignement général », dit-il. La formation professionnelle n’est pas l’école de la seconde chance comme on aime le dire mais c’est plutôt l’école de la vraie chance, la chance réelle et certaine, a-t-il conclu.

Noël Adoum

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