Le ministre burkinabè de l’Économie, Dr Aboubakar Nacanabo, a pris un arrêté le 19 novembre dernier ordonnant le gel des avoirs et ressources économiques de 113 personnes physiques et 2 entités morales. Cette mesure s’inscrit dans la stratégie de lutte contre le financement du terrorisme et touche un large éventail de personnes, accusées de soutenir ou de financer des activités terroristes.

Parmi les noms les plus marquants figurent l’ex-président de la Transition, Paul Henri Sandaogo Damiba, actuellement exilé au Togo. Damiba, qui a dirigé le pays pendant une période difficile, est soupçonné d’être impliqué dans des réseaux terroristes opérant sur le territoire burkinabè. En plus de l’ex-président, cette décision concerne également des figures de l’ancien gouvernement, comme Djibril Bassolé, ancien ministre des Affaires étrangères, et Alpha Barry, ainsi que plusieurs journalistes, dont Newton Ahmed Barry et Abdoulaye Barry.

Les sanctions touchent également des militaires, des commerçants de bétail, ainsi que des cultivateurs, tous suspectés de liens avec des groupes terroristes. Les principaux groupes visés par cette mesure incluent le GSIM (Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans) et l’État islamique au Grand Sahara, des organisations responsables de nombreuses attaques violentes dans la région.

Ouédraogo Mohamed, Bamako-Mali, flashtchad.com

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