À Goz-Beïda et Koukou Angrana dans la province de Sila, à l’Est du pays à la frontière soudanaise, le prix du mil a connu une flambée spectaculaire, passant de 600 FCFA à 1 250 FCFA. Cette hausse est due à une combinaison de facteurs, notamment les inondations qui ont ravagé les cultures et l’arrivée massive de réfugiés soudanais, entraînant une demande accrue.

Les commerçants de la région expliquent que les inondations ont détruit des hectares de terres agricoles, réduisant ainsi la production. Aché Ali, commerçante à Goz-Beïda, fait état d’une situation difficile, « la production de mil a chuté, et avec l’afflux de réfugiés, la demande est plus forte que jamais. Il est impossible de maintenir les prix bas », confie-t-elle.

Abdelkerim Yacoub, à Koukou Angrana, confirme que la situation est similaire, affectant ainsi à la fois producteurs et consommateurs locaux.

Les habitants, déjà confrontés à des conditions difficiles, subissent cette cherté du mil, rendant l’accès à une alimentation de base plus complexe.

Hissein Annour, de la province de Sila pour Flashtchad.com

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