Un accord de cessez-le-feu entre l’État hébreu et le Hezbollah est entré en vigueur tôt ce matin mercredi 27 novembre 2024, après plus d’un an d’hostilités transfrontalières et deux mois de guerre ouverte entre l’armée israélienne et le mouvement libanais soutenu par l’Iran. Cet accord, fruit d’une initiative conjointe des États-Unis et de la France, visant à instaurer le calme dans le Proche-Orient. Emmanuel Macron et Joe Biden ont souligné que cet accord vise à « protéger Israël des menaces du Hezbollah et des autres groupes armés opérant depuis le Liban » et à poser les « conditions nécessaires » à un retour à la stabilité.

Conformément aux termes de l’accord cités par plusieurs médias internationaux, les troupes israéliennes devront progressivement évacuer le sud du Liban sur une période de 60 jours. Parallèlement, des unités de l’armée libanaise seront déployées le long de la frontière sud, avec le soutien de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL). Selon le journal libanais Al Nahar, ce déploiement vise à prévenir de nouvelles escalades militaires dans la région.

Quelques heures avant l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, l’armée israélienne (Tsahal) a mené des frappes sur un point de contrôle à la frontière syro-libanaise, dans la province de Homs. Cette attaque a fait au moins six morts et douze blessés, exacerbant les tensions à la veille de l’accord.

Abderamane Moussa Amadaye

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