L’Afrique pourrait bientôt obtenir 2 sièges permanents au Conseil de sécurité de l’Orgqnisation des Nations-Unies (ONU), selon António Guterres. Le secrétaire général de l’ONU, a affirmé au micro de l’agence de presse russe TASS que les principaux obstacles à cette réforme ont été levés. « Un consensus a été trouvé pour que le continent des pharaons accède à cette position».
En tournée en Afrique australe, plus précisément au Lesotho, le premier responsable des Nations-Unies a fait cette annonce. « Je suis certain que je ne terminerai pas mon mandat de secrétaire général de l’ONU sans voir des pays africains devenir membres permanents du Conseil de sécurité », a déclaré le secrétaire général.
Cette décision marque une avancée significative dans la reconnaissance du poids de l’Afrique, qui représente plus d’un milliard de personnes et constitue une majorité des membres de la communauté mondiale.
Cette reconnaissance souligne également une dette historique. Durant la Seconde Guerre mondiale, des milliers de tirailleurs sénégalais, venant du Tchad et d’autres colonies françaises, ont contribué à la libération de la France et à la défaite de l’Allemagne nazie.
Longtemps relégué à un rôle périphérique, le continent africain pourrait enfin obtenir une voix proportionnelle à son importance géopolitique. Lors de son passage au Lesotho, Guterres a insisté sur l’urgence d’une représentation accrue de l’Afrique dans les organisations internationales. Cette réforme, si elle aboutit, corrigera une injustice historique tout en renforçant l’équité dans la gouvernance mondiale.
Akhouane Soussé