Suite aux évènements du 27 au 28 février qui ont abouti par l’assaut du siège du parti socialiste sans frontières entraînant le décès de son président Yaya Dillo Betchi, internet a été censuré dans plusieurs villes du pays. Aucune raison n’a été avancée par le gouvernement, obligeant les internautes  à trouver d’autres alternatives. La plupart se connectent désormais grâce à des réseaux de téléphonie camerounais, à l’instar de Orange et MTN.

Étudiants, élèves, journalistes ou encore utilisateurs de réseaux sociaux sont dans un désarroi total après la coupure de l’internet devenu un moyen de communication, de recherche et d’échange efficace et incontournable.

A N’Djamena, désormais une alternative est trouvée pour certains. Ils s’achètent des cartes sim de téléphonie mobile camerounaises dans les quartiers proches de Kousserie, ville camerounaise frontalière avec le Tchad. A Sabangali, Toukra ou encore à Ngueli, ils se comptent par centaines avec leurs smartphones en main, connectés à internet. «Je suis connecté grâce au réseau Orange du Cameroun », indique un utilisateur assis sous un manguier à Sabangali face au fleuve Chari. Un autre à côté lance, «C’est pénible, d’être sans internet surtout quand on est en master. Je suis ici pour mes recherches universitaires», explique Mahamat Ali, étudiant rencontré à Toukra aussi connecté grâce à une sim camerounaise. Il explique que cette coupure de l’internet impactera négativement ses recherches de master. Il interpelle le gouvernement à trouver une solution à ce titre.

Abderamane Moussa Amadaye

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