La ville de Yamoussoukro, capitale politique de la Côte d’Ivoire, a été le théâtre d’un événement tragique le samedi 23 mars 2024. Un incident survenu au quartier Sopim-Makora a abouti à la perte tragique de la vie d’un gérant de cabine téléphonique, Ibrahim Coulibaly, abattu lors d’une altercation avec un adjudant des Forces armées de Côte d’Ivoire (FACI).
Le déroulement de l’incident
Selon les informations recueillies sur place, l’Adjudant D. Aboubacar, membre des FACI, s’est rendu à la cabine téléphonique de la victime pour effectuer un transfert d’unité d’une valeur de 500 francs CFA afin de passer un appel téléphonique. Cependant, après avoir effectué la transaction, il s’est rendu compte que le transfert d’unités n’avait pas été effectué.
En proie à la colère, l’Adjudant est retourné à la cabine téléphonique pour demander des explications au gérant, suspectant une escroquerie. Une altercation a éclaté entre les deux hommes, dégénérant rapidement en une bagarre violente. Les amis du gérant, témoins de la scène, ont tenté d’intervenir pour calmer la situation.
L’escalade tragique
Malheureusement, la confrontation a pris une tournure tragique lorsque l’Adjudant, se sentant menacé, a sorti son arme et a tiré sur le gérant à bout portant, causant des blessures mortelles. Malgré les tentatives désespérées pour sauver Ibrahim Coulibaly, il a finalement succombé à ses blessures.
Suite à cet incident, l’Adjudant D. Aboubacar a été immédiatement appréhendé par les autorités. Une enquête a été ouverte par les Forces de Défense et de Sécurité afin de déterminer les circonstances exactes de l’incident et d’établir la responsabilité du militaire dans ce tragique homicide.
Émotion et appel à la justice
Les populations de Yamoussoukro ont été profondément choquées et attristées par cet événement tragique. La perte inutile de la vie d’Ibrahim Coulibaly a suscité une vague d’émotion dans toute la ville. La communauté espère que justice sera rendue pour la victime et sa famille, encore sous le choc de cette terrible tragédie.
Cet incident soulève également des questions sur la sécurité et le contrôle des armes, ainsi que sur les mécanismes pour éviter de tels drames à l’avenir. La nécessité d’une meilleure régulation et surveillance des transactions financières dans les lieux publics est également mise en lumière. Dans quelle mesure de telles mesures pourraient-elles être mises en place pour éviter de futurs incidents similaires ? C’est une question à laquelle les autorités et la communauté doivent réfléchir sérieusement.
Source: Ivoireland.