Durant cette extrême canicule couplée du carême, des fidèles musulmans envahissent les bords du fleuve chari pour chercher un peu d’humidité et de fraîcheur. Plusieurs cas de noyade sont enregistrés depuis le mois de ramadan. Les autorités interdisent l’accés aux bords des fleuves et aux marigots.

Une vingtaine de cas de noyade est enregistré dans la ville de N’Djaména depuis le début du mois de ramadan. Les victimes sont majoritairement des jeunes, venus pour chercher l’humidité contre la canicule au bord du fleuve Chari. De Farcha, Goudji, Gaoui, Gassi, Habena en passant par Chagoua puis Walia, une vingtaine de corps sans vie ont été repêchés sur ces endroits indique nos sources. Les uns ont été repêchés du fleuve du chari et les autres du bassin de rétention d’eau (marigot).

Pour la Déléguée Générale auprès de la Commune de Ndjamena Mme Amina Kodjiana se dit constater avec regret qu’en cette période de vagues de chaleur, des cas de noyade des enfants dans le fleuve Chari sont enregistrés quotidiennement. «Ce phénomène met de nombreuses familles dans la désolation. La situation déplorable qui prévaut en ce moment ne saurait persister», dit-elle. Elle lance un appel aux délégués de quartiers, aux chefs de carrés, aux chefs de communautés, aux parents et même aux responsables des établissements scolaires à la sensibilisation intensifiée à l’endroit des enfants pour stopper cet état de choses.

Pour stopper les cas de noyade, enregistrés ces derniers temps, Mme le Maire de la commune de la ville de Ndjamena Bartchiret Fatimé Zara Douga informe la population que l’accès aux bords des fleuves Chari et Logone ainsi qu’aux marigots, est strictement interdit. «Toute personne, qui sera surprise en train de se baigner dans l’un de ces lieux, sera sévèrement sanctionnée», a-t-elle indiqué.

Par ailleurs, Mme le Maire appelle les autorités à l’application stricte du communiqué.

Noël Adoum

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