Par un communiqué publié ce 18 août 2025, le gouvernement burkinabè dit s’indigner du rapport du Secrétaire général des Nations Unies sur «Les enfants et le conflit armé au Burkina Faso», estimant qu’il a été élaboré sans concertation avec les autorités nationales et qu’il contient des informations «non fondées». En conséquence, la Coordonnatrice résidente du Système des Nations Unies au Burkina Faso, Carol Flore-Smereczniak, a été déclarée persona non grata.

Le porte-parole du gouvernement burkinabè Gilbert Pingdwendé Ouédraogo, reproche à l’équipe spéciale pays, coprésidée par Mme Flore-Smereczniak, d’avoir produit un document comportant «des affirmations sans fondement et des contre-vérités», mettant sur le même plan les forces de défense et de sécurité burkinabè et les groupes armés terroristes.

Le gouvernement regrette que les structures nationales compétentes n’aient pas été associées à l’élaboration du rapport, ce qui, selon lui, aurait permis une lecture plus complète et non biaisée de la situation des enfants dans les zones à fort défi sécuritaire, a-t-il ajouté, rappelant qu’une mise au point officielle avait déjà été faite en mars 2025 auprès des agences onusiennes concernées, l’exécutif burkinabè estime que la Coordonnatrice résidente a perdu toute crédibilité comme interlocutrice.

Tout en réaffirmant son attachement aux idéaux des Nations Unies et en saluant leur appui face aux défis sécuritaires et humanitaires, le gouvernement burkinabè dit rester disponible pour coopérer avec l’organisation à travers des représentants et équipes résolument engagés dans un accompagnement vrai et sincère.

Notons que le gouvernement burkinabè avait expulsé le 23 décembre 2022, sa prédécesseur Mme Barbara Manzi.

Sawadogo Aliou, Ouagadougou-Flastchad.com

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