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La Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (RADDHO), organisation ayant statut consultatif à l’ECOSOC et observateur auprès de la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, a dénoncé avec vigueur la décision des autorités tchadiennes de déchoir deux de leurs ressortissants exilés en France.

Par le décret N°2300/PR/PM/MATD/2025 du 17 septembre, Makaila N’Guebla et Charfadine Galmaye ont été privés de leur nationalité tchadienne pour « intelligences avec des puissances étrangères ». La RADDHO qualifie cette mesure d’arbitraire et contraire à l’article 15 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, qui stipule qu’« aucun individu ne peut être arbitrairement privé de sa nationalité ».

L’ONG estime que cette décision vise à museler des voix dissidentes et s’engage à soutenir les concernés dans leurs recours devant les juridictions régionales et internationales.

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