
Fidèle à son attachement à la question liée à la paix et la stabilité, le président de la Coalition des Associations de la Société Civile pour des Actions Citoyennes (CASAC), Mahmoud Ali Seïd, a fait ce 28 septembre 2025, une déclaration.
Sa sortie était relative à l’accord de paix signé le 23 septembre dernier à Miski entre le Gouvernement et le Mouvement rebelle Difa al-Watan et le projet de révision de la Constitution.
Dans sa déclaration, Mahmoud Ali Seïd, il a rappelé que le climat politique tchadien n’a jamais connu un tel degré d’apaisement et de stabilité.
Selon lui, plusieurs dispositions de la Constitution sont appelées à évoluer, non pas pour rompre avec les principes fondateurs, mais pour les adapter aux réalités de notre société actuelle.
«Parm les dispositions qui seront considérées à la modification se trouve notamment l’article 77. Cet article dispose que « les fonctions du Président de la République sont incompatibles avec l’exercice de tout autre mandat électif, de tout emploi public et de toute autre activité professionnelle et lucrative.
Elles sont également incompatibles avec toute activité au sein d’un parti ou groupement de partis politiques ou d’une organisation syndicale ». Or, l’expérience politique récente, conjuguée aux réalités de notre pays, montre les limites d’une telle disposition. Comment dissocier le Chef de l’État, élu sur la base d’une vision, d’un programme et d’une cohérence partisane, de la structure politique qui a porté ce projet au suffrage populaire ? Comment ignorer que, dans de nombreux pays comparables au nôtre, l’incarnation de l’État se confond légitimement avec l’orientation politique assumée?», s’interroge-t-il.
Il a donc invité l’ensemble des tchadiens à prôner la paix partout, notamment dans les lieux de culte, dans les endroits publics et surtout d’être fidèle aux principes républicains.