Les médecins de plusieurs établissements de santé dans la capitale économique du Tchad, Moundou, ont décidé de répondre à l’appel de la grève d’une semaine lancé par le syndicat des médecins du Tchad (SYMET) samedi dernier, observant un mouvement sans précédent qui a conduit à des hôpitaux désertés. Cette grève vise à dénoncer des conditions de travail jugées inacceptables ainsi que la révision du statut particulier des médecins.

Depuis ce matin, les salles d’attente, habituellement bondées, sont vides, et des interventions programmées ont été annulées suite à la grève lancée par les médecins. Le syndicat des médecins du Tchad exigent la révision de son statut particulier, des améliorations urgentes dans la gestion des hôpitaux, notamment le paiement des arriérées des nouveaux médecins intégrés.

Quelques patients inquiets sont contraints de reporter leurs rendez-vous de consultations, tandis que les services minimum sont disponibles parmi lesquels urgences, dialyses, réanimation, salle d’accouchement, dispensaires d’ARV et d’antituberculeux.

Le gouvernement n’a pas encore appelé les médecins au dialogue,les médecins promettent de maintenir la pression jusqu’à ce que des mesures concrètes soient mises en place.

Rappelons que la grève est lancée sur toute l’étendue du territoire national jusqu’ à la satisfaction à partir d’une semaine.

Adoum Noël

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