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Ce dimanche, 16 novembre 2025, les chrétiens catholiques ont célébré la neuvième édition de la Journée mondiale des pauvres instituée par le pape François en 2017 pour inviter toute l’Église à poser un regard d’amour et de miséricorde sur les plus fragiles notamment ceux qui vivent dans la précarité, l’isolement ou l’exclusion.
A l’occasion de la neuvième édition de la Journée mondiale des pauvres, plusieurs diocèses du monde, particulièrement ceux du Tchad ont appelé à soutenir les plus fragiles en organisant leur collecte annuelle. Cette journée est instituée par le Pape François en 2017 et fixée au 33e dimanche du temps ordinaire.
Le Saint-Siège a organisé un Jubilé des pauvres, du 14 au 16 novembre, réunissant à Rome environ 10.000 pèlerins, dont près de 1.500 francophones, coordonnés par le réseau Fratello
Dans son homélie, le pape Léon XIV invite l’Église et la société à reconnaître les pauvres non comme des objets de charité mais comme des acteurs essentiels de l’espérance et du renouveau évangélique. Dans un contexte mondial marqué par de nouvelles vagues d’appauvrissement, le Saint-Père rappelle que l’aide aux plus démunis relève d’abord d’une exigence de justice, avant d’être un simple geste de charité, et exhorte à développer des politiques concrètes pour garantir à tous l’accès au travail, à l’éducation, au logement et à la santé. Cette journée, inscrite dans l’Année jubilaire, se veut un appel à lutter contre l’habitude et la résignation, et à placer les plus fragiles au cœur de la vie communautaire et pastorale. «C’est une occasion précieuse de tourner notre regard et notre cœur vers celles et ceux qui vivent dans la précarité, l’isolement ou l’exclusion», dit-il.
S’adressant aux responsables politiques, le Pape a déclaré : «J’exhorte […] les chefs d’État et les responsables des nations à écouter le cri des plus pauvres. Il ne peut y avoir de paix sans justice, et les pauvres nous le rappellent de multiples façons, par leurs migrations comme par leur cri, souvent étouffé par le mythe d’un bien-être et d’un progrès qui ne tiennent pas compte de chacun. Dieu est toujours du côté des plus petits, des orphelins, des étrangers et des veuves», a-t-il lancé.
Ce même jour du dimanche, comme chaque année, l’église catholique organise sa collecte.
Noël Adoum
