Par un communiqué de presse publié ce 19 décembre 2025, l’ONG Green-Chad par la voix de son coordinateur Abdallah Soumaïne exprime son indignation de l’ accusation de la République du Tchad, de participation à des violations du droit international au Soudan par une organisation dénommée «Priority Peace Sudan» auprès du Procureur de la Cour Pénale Internationale.

Selon le coordinateur de Green-Chad Abdallah Soumaïne, «en notre qualité d’organisation nationale engagée pour les droits humains et la stabilité régionale, nous tenons à apporter le démenti le plus catégorique à ces affirmations calomnieuses qui ne reflètent en rien la réalité du terrain», a-t-il affirmé.

Selon Green-Chad, depuis le début du conflit fratricide au Soudan, le Tchad, fidèle à sa tradition d’hospitalité, a ouvert ses frontières pour accueillir des centaines de milliers de réfugiés soudanais fuyant les horreurs de la guerre. «Nos populations et notre État partagent leurs ressources, pourtant limitées, pour offrir sécurité, dignité et assistance humanitaire à nos frères et sœurs en détresse», a indiqué l’organisation.

Green-Chad relève que le Tchad n’est pas un acteur du conflit, mais une victime collatérale qui œuvre inlassablement pour une solution pacifique. «Notre pays a toujours plaidé pour, un cessez-le-feu immédiat et sans conditions, le respect de l’intégrité territoriale du Soudan, le dialogue inclusif comme seule voie de sortie de crise», a-t-elle indiqué, ajoutant que les accusations portées par « Priority Peace Sudan apparaissent comme une tentative de manipulation de l’opinion internationale, visant à fragiliser le seul pays de la sous-région qui porte le fardeau humanitaire de cette crise avec une abnégation exemplaire. «Pointer du doigt le Tchad est une insulte aux efforts de paix et aux sacrifices des communautés d’accueil».

L’ONG Green-Chad réitère son soutien indéfectible aux populations civiles soudanaises et appelle la communauté internationale à ne pas se laisser distraire par des manœuvres politiques infondées. «Nous demandons, au contraire, un renforcement de l’aide humanitaire pour soutenir le Tchad dans sa mission de protection des réfugiés. La paix au Soudan demeure une priorité partagée et défendue», a-t-elle conclu.

Adoum Noël

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