Suite à l’incendie de la réserve stratégique de l’armée tchadienne le 18 juin dernier, plusieurs pages se réclamant des médias ont relayés des messages sponsorisés accusant la France d’être à l’origine de l’explosion tragique du dépôt de munitions de Goudji. L’équipe de Flash-Tchad a minutieusement examiné ces informations.

Après vérification minutieuse, il s’avère que les pages diffusant ces accusations ne sont pas des journaux tchadiens, mais des plateformes téléguidées se trouvant pas au Tchad, souvent changeantes de noms, selon les données fournies par Facebook.

Ces pages, par leur apparence trompeuse de médias locaux, cherchent à manipuler l’opinion publique en diffusant des informations non vérifiées et potentiellement incendiaires.

Au lendemain de cette tragédie, 6 membres du gouvernement ont fait face à la presse, ils ont annoncé l’ouverture d’une enquête sur l’explosion. Toutefois, elles n’ont jamais pointé du doigt la France, ni directement ni indirectement.

Cette situation met en lumière l’importance cruciale du fact-checking et de la vérification des sources d’information, en particulier dans un contexte où les fake news peuvent exacerber les tensions. Les internautes sont invités à rester vigilants et à vérifier la crédibilité des informations avant de les partager.

Abderamane Moussa Amadaye

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