
Par un communiqué officiel publié, ce 21 août 2025, la population de la province du Guera, composée de neuf associations s’indignent contre les «propos malveillants» du Maire de la commune de Mongo sur la création de trois nouveaux cantons foulbés dans leur terroir.
Plusieurs associations dont en tête l’Association des jeunes du Guera (AJEG) tiennent à exprimer leur indignation et désaccord total face aux récents propos diffusés par le Maire de la commune de Mongo en l’occurrence Hamza Abba Djaorou. «Des propos qui trahissent nos us et coutumes et par conséquent mettent en cause la cohésion sociale», déplore la population.
Reconnue pour son hospitalité légendaire, son esprit de vivre ensemble, la population du Guéra se trouve indignée par des propos haineux du Maire de la commune de Mongo, soulignant que «ce dernier prétend créer subitement de toutes pièces, trois cantons foulbés dans la province du Guéra. Il mobilise des moyens financiers afin de lancer un combat contre cette paisible population rappelant les mauvais souvenirs de Mandakao dans le Logone Occidental». Pour la population du Guera, le Maire annonce que le pouvoir actuel est éphémère et qu’il faut en profiter dès lors, incitant les populations foulbé des autres provinces à se regrouper tous au Guéra afin de réaliser son funeste projet, a indiqué la note.
Elle signale que la commune de Mongo a connu plusieurs maires de même mouvance politique et qui après leur gestion sont sortis avec honneur et toujours prêché la cohésion sociale et le vivre ensemble. «Aujourd’hui au bout de quatre mois environ monsieur Hamza Abba Djaouro simple individu voudrait démolir la grande œuvre bâtie par ses prédécesseurs», dit-elle.
Au regard de ces faits qui relèvent de l’abus du pouvoir, effritent la cohésion sociale et l’hospitalité légendaire provinciale à travers son discours velléitaire devant cette situation peu orthodoxe et son attitude déstabilisatrice, la population du Guéra demande purement et simplement sa destitution de son poste du Maire de la commune de Mongo et aux autorités compétentes de prendre leur responsabilité en main.
Noël Adoum