À l’issue du 68e sommet ordinaire de la Communauté Economique des États de l’Afrique de l’Ouest tenu ce 14 décembre 2025, à Abuja, au Nigeria, l’organisation a rejeté le programme de transition des militaires de la Guinée-Bissau et exigé un retour rapide à l’ordre civil

La CEDEAO menace d’imposer des sanctions ciblées à tous ceux qui entraveraient le processus démocratique. Le Président Sierra Leonnais par ailleurs président de la CEDEAO Julius Maada Bio, a critiqué cette régression démocratique : les architectes de la CEDEAO ont compris que la démocratie est inséparable de la paix, de la justice et du développement. Aujourd’hui, cet ordre démocratique est mis à l’épreuve. La résurgence des changements anticonstitutionnels de gouvernement menace notre stabilité régionale, sape les droits de nos citoyens et affaiblit notre avenir collectif, a-t-il souligné. «L’instabilité en Guinée-Bissau et la tentative de coup d’État au Bénin nous rappellent que la démocratie exige une vigilance constante et une action fondée sur des principes», a-t-il déclaré.

Rappelons que la CEDEAO avait déjà été secouée par une série de coups d’Etat entre 2020 et 2023 au Burkina Faso, en Guinée, au Mali et au Niger, pays toujours dirigés par des militaires. L’organisation a qualifié de progrès significatif le processus de transition en cours à Conakry. Le vice-président du Nigeria, Kashim Shettima a lui rappelé la nécessité d’une unité de ce bloc avec les dissensions des pays de l’AES.

Noël Adoum

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