L’association House of Africa a organisé ce 12 octobre la 8e édition du Forum sur la gouvernance de l’internet placé sous le thème, « Quel Internet voulons-nous pour le Tchad ?», dans la salle rouge de l’Office National des Médias Audiovisuels (ONAMA).
La cérémonie a vu la présence de plusieurs acteurs de la société civile et des associations œuvrant dans le numérique. Le président du comité d’organisation Mahamat Alifa Abouna relève que le thème de cette année reflète les défis et les opportunités actuels dans le domaine du numérique au Tchad. «L’internet n’est pas qu’un simple outil c’est un vecteur de développement qui peut transformer notre société sur le plan économique, social et culturel», a-t-il déclaré.
Le Secrétaire Général du ministère de la communication et de l’économie numérique Mahamat Hissein Brahim souligne que dans un monde de plus en plus digitalisé, Internet est devenu un outil indispensable pour le développement socio-économique de nos nations. Il est le moteur de l’innovation, de la croissance et de l’inclusion sociale. Au Tchad, comme ailleurs, l’accès à Internet ouvre des perspectives immenses, tant pour les individus que pour les entreprises et les institutions. Il ajoute, « L’internet est un levier de transformation sociale, un moteur d’innovation économique, et un pilier essentiel pour l’éducation, la santé et la gouvernance».
Selon lui, le premier défi auquel les tchadiens doivent faire face est celui de la fracture numérique. «Il est impératif d’étendre la couverture réseau à l’ensemble du territoire, en particulier dans les zones rurales et les régions les plus reculées». Il exhorte les tchadiens à poursuivre le déploiement des infrastructures numériques modernes.
Par ailleurs, selon la dernière statistique de l’ARCEP, actuellement, le Tchad compte environ 10% de sa population connectée à Internet. Dans un pays où plus de 80% de la population vit en milieu rural, il est impératif de garantir un accès équitable à Internet pour tous, quel que soit leur lieu de résidence.
Enfin, la cérémonie a pris fin par des conférences composés de quatres panels avec des différents thèmes qui ont permis aux panelistes d’échanger leurs idées, partager leurs expériences avec le public et tracer les lignes directrices d’un Internet qui répond à leurs aspirations.
Noël Adoum