
À l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, la Plateforme des journalistes panafricains (PJP) a exprimé sa vive préoccupation face à l’intensification des violences contre les professionnels des médias. En 2024, 122 journalistes ont été tués dans le monde, dont 10 en Afrique.
« Le journalisme est devenu une profession à haut risque, surtout dans les zones de conflit », déplore la PJP, citant les cas de Hanan Adam tuée au Soudan et Albino Sibia au Mozambique.
Dans l’espace AES (Burkina Faso, Mali, Niger), les atteintes à la liberté de la presse se multiplient. Le Niger a notamment vu plusieurs journalistes interpellés pour des enquêtes sensibles.
Au Tchad, l’arrestation en mars 2025 d’Olivier Monodji et Mahamat Saleh Alhissein témoigne d’un climat répressif croissant. « Il est temps que les États africains prennent leurs responsabilités », exige la PJP, appelant à la fin de l’impunité.
Akhouane Soussé