
La Coordination Nationale des Jeunes pour la Paix et le Développement au Tchad (CONAJEPDT) a fermement condamné un viol perpétré par un commandant de sous-commissariat dans le 7ᵉ arrondissement de N’Djamena.
Pour Mahamat Oumar Ibrahim, coordonateur de cette plateforme, ce viol est un « acte abominable, qui s’ajoute à une longue liste d’exactions, marque un point de non-retour : la police tchadienne est devenue un fléau pour la population », dit-il.
La CONAJEPDT exige l’arrestation et la traduction en justice du commandant incriminé, tout en appelant à des sanctions exemplaires contre les complices. Elle réclame également une enquête transparente sur les dysfonctionnements de la police nationale et une réforme structurelle de cette institution.
« Nous disons non à l’impunité, non à la terreur policière, et non à la complaisance des autorités. Chaque jour, de nouvelles victimes tombent dans ce pays gangréné par l’insécurité et l’arrogance d’hommes qui se croient au-dessus des lois. Cela doit cesser », a martelé M. Ibrahim, dénonçant une insécurité croissante.
La CONAJEPDT appelle enfin à soutenir les victimes et à œuvrer pour restaurer la dignité d’un peuple « martyrisé par ceux-là mêmes qui devraient le protéger ».