La Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), les services de renseignement français, se retrouve sous le feu des projecteurs après les accusations du régime militaire au Niger, dirigé par Abdourahamane Tiani, qui affirme que la France aurait tenté d’organiser un coup d’État pour renverser son gouvernement.
Selon Jeune Afrique, suite aux accusations, Paris dément catégoriquement ces allégations, mais en coulisses, l’inquiétude monte concernant certaines informations publiées par les autorités nigériennes, qui pourraient indiquer des fuites internes,.
En septembre, la Radio Télévision du Niger (RTN) a diffusé des documents prétendant exposer une tentative de déstabilisation menée par la France. Cette divulgation d’informations, relayée ensuite par les médias locaux au Mali et au Burkina Faso, a ensuite circulé sur les réseaux sociaux affiliés à l’Alliance des États du Sahel (AES). Le siège parisien de la DGSE, situé au boulevard Mortier, surveille l’affaire de près, alors que la publication de ces données suscite des interrogations sur une possible brèche au sein des services de renseignement français, rapporte les mêmes sources.
Bien que Paris maintienne sa ligne de démenti, cette affaire met en lumière des tensions croissantes entre la France et plusieurs régimes militaires de la région sahélienne, notamment le Niger, dans un contexte géopolitique déjà sensible.
Ismaël Hamadou, de Niamey, Flashtchad