
Dans le cadre de ses activités, l’ONG Guéra Touristique continue avec ses formations en couture et en maroquinerie aux centres pénitentiaires. Ce projet qui englobe quatre maisons d’arrêt au Tchad à savoir, la maison d’arrêt d’Am-timan, d’Ati, de Mongo et celle de Klessoum à Ndjamena.
Le chef de projet et représentant de l’ONG Guéra Touristique Jonathan Bondjos, a relevé que, ces formations contribueront à l’autonomisation et à la capacité pour les détenus à gagner leurs vies de manière indépendante une fois réintégrés dans la société.
Le Directeur général adjoint des établissements pénitentiaires du Tchad, Brahim Abdoulaye Brahim quant à lui encourage ce projet, soulignant que ce type d’initiative est essentiel pour favoriser une approche plus humaine et constructive du système pénitentiaire et du service de la réinsertion sociale dans des différentes maisons d’arrêt.
Daoudangar Matias, Directeur général des affaires judiciaires et pénitentiaires du Tchad, a appelé les détenus au calme et au respect de la durée qui leur a été fixée, «La prison est un temps de correction ; quand on sort d’ici, il faut changer de comportement et être utile à la société et à soi-même. Être en prison peut être un plan de Dieu pour vous épargner du pire», insistant sur la nécessité de fournir aux détenus formés les matériels adéquats pour qu’ils puissent mettre en pratique leurs compétences une fois libérés, ce qui contribuera à réduire le chômage et le taux de vandalisme dans le pays.
Pour la Directrice adjointe de la maison d’arrêt de Klessoum, Solkem Chantal Guerbaye, «nous voulons toujours la réinsertion sociale de nos détenus. Les formations en couture et maroquinerie offriront aux détenus non seulement des compétences techniques, mais aussi une opportunité d’expression créative et de développement personnel», a-t-elle conclu.
Rappelons que ces formations représentent un pas important vers la réhabilitation des détenus et leur réinsertion réussie dans la société, tout en favorisant une approche plus humaine du système pénitentiaire au Tchad.

Idriss Mamadou Brahim