Madagascar se prépare à l’investiture à la tête du pays d’un militaire qui a assuré ce jeudi 16 octobre qu’il ne s’agissait «pas d’un coup d’État», après trois semaines de manifestations qui ont chassé du pouvoir le président Andry Rajoelina, en fuite à l’étranger.

« Un coup d’État, c’est quand les soldats entrent dans le palais présidentiel avec des armes, qu’ils tirent, qu’il y a du sang… Ce n’est pas un coup d’État », a déclaré à la presse le colonel Michaël Randrianirina, 51 ans, qui doit prêter serment vendredi en tant que « président de la refondation de la République de Madagascar », selon un décret.

Sa désignation à la présidence a été approuvée par la plus haute juridiction du pays, démontrant que la prise de fonction suit la procédure légale, a-t-il souligné. «Madagascar n’a pas choisi un régime militaire. Le gouvernement appartient aux civils et le conseil présidentiel est aussi composé de militaires et de civils».

Le colonel Randrianirina a promis des élections dans un délai de 18 à 24 mois et assuré préparer un processus de consultation pour trouver un Premier ministre le plus vite possible.

Azibert Moussa

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