Face à l’horreur du massacre de 42 civils peulhs à Mandakao le 15 mai dernier, les avocats de l’État tirent la sonnette d’alarme sur la montée d’un discours de haine aux conséquences meurtrières. « Les preuves recueillies accréditent l’influence d’un audio extrémiste appelant à la violence contre une communauté spécifique », ont-ils déclaré lors d’un point de presse animé cet après-midi, samedi 24 mai 2025.

Selon eux, cet enregistrement, attribué à Assyongar Masra Succès, aurait préparé le terrain à une attaque d’une rare brutalité. « Il est temps de briser le silence autour des messages qui attisent les tensions ethniques et débouchent sur des massacres », ont-ils insisté.

L’État, désormais partie civile, s’engage à aller jusqu’au bout. « Nous sommes déterminés à faire triompher la justice et à prévenir toute répétition de tels actes barbares », ont conclu les avocats, tout en rappelant que les mis en cause bénéficient de la présomption d’innocence.

Abderamane Moussa Amadaye

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