La Fédération internationale des journalistes (FIJ) et le Syndicat national des journalistes (SNJ), ont saisi la justice française pour dénoncer les entraves répétées à la liberté d’informer dans les territoires palestiniens. Le 26 novembre, une plainte contre X a été déposée auprès du Procureur national anti-terroriste, s’appuyant sur des témoignages anonymes de reporters français confrontés à des restrictions croissantes en Cisjordanie et à Gaza.
Les deux organisations alertent sur un verrouillage médiatique sans précédent, aucun journaliste étranger n’a pu entrer librement dans Gaza depuis octobre 2023, tandis que 225 journalistes palestiniens ont été tués, selon la FIJ. Sur le terrain, les correspondants décrivent un quotidien fait de refus d’accès, menaces, confiscations de matériel, agressions et expulsions arbitraires.
Pour la FIJ et le SNJ, l’objectif de ces entraves est clair, empêcher toute couverture indépendante du conflit. Elles estiment que la France a le devoir de protéger ses ressortissants et de faire respecter le droit international humanitaire.
Abderamane Moussa Amadaye