Ce 09 juillet 2025 s’est tenue le premier mini-sommet africain du président américain Donald Trump avec cinq d’Etats africains depuis son retour au pouvoir. Un sommet axé sur le partenariat économique et l’élargissement de la coopération en matière de sécurité.

Au total 5 dirigeants africains ont prit part au sommet parmi lesquels les présidents mauritanien Mohamed Ould Cheikh Gazhouani, Sénégalais Bassirou Diomaye Faye, Bissau-guinéen Omar Sissoko Ambalo, libérien Joseph Boakaï et gabonais Brice Clataire Oligui Nguema.

L’ordre du jour ne prévoit pas une conférence de presse entre le président américain et ses homologues africains mais la possibilité d’organiser une à la dernière minute n’est pas exclue. Après cette rencontre avec les cinq présidents africains, Trump s’entretiendra tête-à-tête avec des dirigeants participants avant que les délégations officielles ne rejoignent les sessions élargies.

Trois objectifs principaux pour cette rencontre notamment renforcer les relations diplomatiques, faire progresser les objectifs économiques communs et élargir la coopération en matière de la sécurité entre les États-Unis et ces pays africains.

les responsables des affaires africains au département d’Etat américain ont déclaré que l’administration Trump cherchait à réduire le déficit commercial entre les Etats-Unis et les pays africains soulignant que, « l’aide suppose un donateur et un bénéficiaire tandis que le commerce est échange entre des parties égales.»

Les cinq pays participants possèdent d’importantes ressources naturelles parmi lesquelles figurent le pétrole, le gaz et de l’or. L’administration Trump cherche à forger des partenariats commerciaux avec ces pays pour contrer l’influence croissance de la Russie et de la Chine sur le continent africain.

Parmi les presidents de cinq pays africains participants au mini-sommet, certains ont a salué cet échange direct qui a permit de nouer des relations stratégiques et solides entre les États-Unis et les pays africains avec une attention portée aux enjeux économiques.

Rappelons que lors de son premier mandat, le président américain Donald Trump a complètement ignoré les pays africains qu’il avait qualifié des “pays de merde” mais il a enfin réaliser que l’Afrique est un partenaire stratégique avec qui, il pouvait faire des affaires, une façon de contrer ses concurrents, la Russie et la Chine qui gagnent le terrain sur le continent.

Noël Adoum

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