
Le gouvernement tchadien poursuit ses projets d’électrification dans la capitale Ndjamena avec l’installation de lampadaires solaires dans plusieurs quartiers. Reportage.
A NDjamena quelques quartiers se dotent des lampadaires, les premiers lampadaires ont été installés sur les grands axes et carrefours de la ville. Plusieurs quartiers parmi lesquels, le quartier, Farcha, Ndjari Mardjandaffack, Amtoukoui, Boutalbagar, Walia tous éclairés pendant la nuit… Certaines habitants saluent ces efforts, soulignant l’amélioration de la sécurité et la facilitation des déplacements pour les personnes et les marchandises.
Issakha Adam Mahmoud, boutiquier au quartier Boutalbagar depuis 20 ans déclare que l’installation des lampadaires solaires est un pas de plus pour le quartier. «Ces lampadaires solaires contribuent efficacement à l’amélioration du climat sécuritaire et la libre circulation pendant la nuit dans ce quartier», dit-il . Il ajoute, «avant je fermais ma boutique à 21h 30mn, maintenant je reste jusqu’à 23h 30mn avant d’aller me coucher. Ces lampadaires sont pour nous comme des gardes fous, ça empêche les voleurs de roder autour du mur. C’est une bonne chose de voir notre en sécurité».
Abbas Hamdane, étudiant à l’Université de Ndjamena rencontré au quartier Ndjari près de la mosquée Al Charikha, raconte que les lampadaires solaires sont bénéfiques pour les habitants du quartier et particulièrement pour les étudiants, « à l’approche des contrôles continues ou des examens, nous venons souvent ici pour réviser nos cours et travailler ensemble, tout cela grâce aux lampadaires», a-t-il souligné.
Une commerçante du nom Mbaïmdéné Marie, déclare que l’installation des lampadaires solaires permet non seulement de sécuriser le quartier, mais aussi d’agrandir le carrefour. « avant on était seulement 2 commerçantes sur cette grande voix, aujourd’hui nous sommes une dizaine grâce aux lumières des lampadaires. Les clients peuvent venir même à 21h ou 22h pour acheter à manger et rentrer». Elle poursuit, «Nous sommes des débrouillards et grâce aux lampadaires solaires, on reste jusqu’au 23h ce qui nous permet d’économiser l’argent des piles pour les lampes».
Noël Adoum