La Médiature de la République a clôturé l’atelier de formation sur la communication non violente, la gestion de l’information et les messages de paix, ce lundi, 19 août 2025 au Centre d’Etudes pour la Formation et le Développement (CEFOD).

Dans le cadre de la mise en œuvre du projet d’Appui à la promotion et la protection des droits de l’homme au Tchad, un projet initié et mis en œuvre conjointement par le Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme (le HCDH), et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), avec le financement du Fonds des Nations Unies pour la consolidation de la paix (PBF), les journalistes et les leaders communautaires ont été outillés durant deux jours sur la communication non violente.

Cet atelier a permis aux participants d’apprendre sur les notions de fausses informations et de discours de haine sur les réseaux sociaux, mais aussi comment identifier et déconstruire ces discours. Plusieurs thèmes ont été abordés via projection et des échanges inter actifs sur les Droits de l’Homme, la démocratie et États de droit, la lutte contre les discours de haine : stratégies de déconstruction et signalement ainsi que les normes juridiques en matière de discours haineux.

Le Chef du bureau adjoint du HCDH, Delly Mawalo a souligné que cet atelier qui relève d’une importance capitale a permis aux participants d’avoir acquiert des connaissances sur la communication non violente et les messages de la paix. «Les participants mettront en pratique les connaissances acquises pour prévenir les discours haineux et promouvoir le vivre-ensemble des communautés dans leurs diversités au sein de notre pays», a-t-il déclaré.

Le Secrétaire Général du Ministère de la Communication, Ali Mahamat Nour Abderamane s’est réjoui de cette formation de deux jours qui a abordé plusieurs thématiques importantes. Il a exhorté les partenaires à multiplier ces genres d’ateliers afin de conscientiser les citoyens sur le discours de Haine. M. Mahamat Nour Abderamane a félicité les participants pour leur présence et leur discipline tout au long de la formation, tout en leur demandant de mettre en pratique les connaissances acquises afin qu’ils deviennent des véritables acteurs de la paix dans la société.

Azibert Moussa

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