N’Djamena: la Médiature forme 160 journalistes et leaders communautaires sur la paix

Dans le cadre du projet d’appui à la promotion et la protection des Droits de l’Homme au Tchad, le Secrétaire Général du ministère de la communication, Mahamat Ali Nour, a lancé officiellement, l’atelier de formation sur la communication non violente, la gestion de l’information et les messages de paix, ce lundi, 18 août 2025 au Centre d’Etudes pour la Formation et le Développement.
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Cette activité est organisée par la Médiature de la République, entre dans le cadre du projet d’appui à la protection des droits de l’Homme au Tchad. L’importance de cet atelier de formation, permettra aux participants de renforcer leurs capacités sur les notions de fausses informations et de discours de haine, mais aussi comment identifier et déconstruire ces discours.

Le Directeur de la communication de la Médiature, Vangtou Abdoulaye relève que dans la plupart des pays africains et dans le reste du monde, des discours de haine sont souvent enregistrés dans la société, ce qui est pour la plupart du temps source de tension sociale et engendre des conséquences graves avec un impact considérable sur la jouissance des droits de l’homme, sur la cohésion sociale et la paix. Car au regard des effets néfastes que les discours de haine peuvent engendrer sur les victimes et sur la stabilité d’un pays, il est évident qu’ils ne sauraient être respectueux des droits de l’homme et ne favoriseraient pas la consolidation de la cohésion et la paix sociale.

Selon le Secrétaire Général du Ministère de la Communication Mahamat Ali Nour souligne que les journalistes et jeunes leaders communautaires, jouent un rôle stratégique d’une grande importance. «Vous êtes les voix qui façonnent le discours public, influencent les perceptions, et qui peuvent contribuer à désamorcer les tensions ou, au contraire, les envenimer», a-t-il déclaré. Il appelle l’assistance à maîtriser des outils de communication non violente, pour favoriser le dialogue, l’inclusion et la compréhension mutuelle, poursuivant qu’«aujourd’hui, la diffusion d’informations biaisées ou irresponsables peut alimenter la haine et la division. A l’inverse, une communication éthique et respectueuse est de prévenir les conflits. levier puissant pour construire la paix, renforcer la confiance entre citoyens». L’ambition du projet est de favoriser une communication respectueuse, inclusive et basée sur l’écoute active, développer des liens constructifs entre médias et communautés, créer un réseau dynamique, solidaire, et localisé pour la paix.

Notons que cette activité s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet d’Appui à la promotion et la protection des droits de l’homme au Tchad, un projet initié et mis en œuvre conjointement par le Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme (le HCDH), et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), avec le financement du Fonds des Nations Unies pour la consolidation de la paix (PBF).

Noël Adoum

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