A moins de 24h de la fête de Tabaski la communauté musulmane du Tchad se bouscule pour l’achat des moutons dans des grands carrefours et marchés de bétails de la capitale tchadienne. L’équipe de Flashtchad s’est rendue sur les lieux pour faire le constat. Reportage.
La communauté musulmane du monde et celle du Tchad célèbrera ce dimanche 16 juin 2024, la fête de Tabaski ou l’Aïd El-kébir, également appelé Aïd El-Adha ou “fête du sacrifice d’Abraham”, est l’un des cultes les plus importants de l’Islam. Cette fête commémore la volonté d’Abraham de sacrifier son fils Ismaël sur l’ordre de Dieu, avant qu’un mouton ne lui soit envoyé comme substitut. Cette occasion est aussi considérée comme un moment de partage et de joie.
L’équipe de Flashtchad a visité plusieurs quartiers de la ville notamment le quartier Amtoukoui, Kamnda, Habena, Boutalbagar, Dembé, Diguel, Farcha et Ndjari qui est le Quartier Général (QG) du marché des moutons et bétails. Ces quartiers et certains carrefours sont occupés et bondés par des vendeurs de moutons. Tout comme l’année dernière, Ndjamena est bien approvisionnée en mouton. Le prix du mouton varie entre 30.000 à 125.000 FCFA.
Pour Amir Saleh, acheteur, relève que le prix des moutons augmente de jour en jour tout en affirmant que les moutons sont devenus chers cette année, «je suis venu acheter le mouton aujourd’hui mais le prix se diffère à celui d’avant hier dont j’avais demandé. Subitement le prix est passé de 40.000 à 65.000 FCFA», dit-il.
Un autre acheteur Abdelmadjid Hissein estime que la fête de Tabaski est un événement spécial qui arrive seulement une seule fois par année. Elle symbolise le moment de partage avec la famille. Sur la cherté des moutons, il souligne que c’est une obligation religieuse pour celui qui a les moyens d’égorger le mouton. il ajoute, «À chacun son mouton et quelque soit la couleur ou le prix du mouton, la Tabaski aura lieu chez-moi inchallah.», a-t-il laissé entendre. Il appelle les commerçants à être Clement avec la population afin de diminuer le prix.
Abakar Djarma Barka, vendeur des moutons déclare que, contrairement aux années dernières, les moutons sont très chers cette année, «nous achetons chers et vendons également au prix fixe pour en bénéficier quelque chose», dit-il. Pour lui, cette année le prix varie en fonction de la grosseur du mouton. «Le prix du petit mouton est à 3 000, le gros mouton à 125.000 et le moyen nage à partir de 75 000, 50 000 ect», a-t-il conclu.
Noël Adoum