
Les autorités de la capitale nigérienne ont opposé une fin de non-recevoir à la marche annoncée pour le 27 juillet par le Mouvement Indépendant pour un Niger Nouveau dans la Justice et l’Égalité (MINNJE). Cette initiative visait à exiger la remise en liberté de l’ex-président Mohamed Bazoum, détenu depuis le coup d’État du 26 juillet 2023, ainsi qu’à appeler à une justice impartiale et une meilleure sécurité.
Dans un arrêté daté du 23 juillet, le délégué spécial de la ville, colonel Boubacar Soumana Garanké, a interdit le rassemblement pour des « raisons sécuritaires », invoquant les dispositions encadrant les manifestations publiques.
Le MINNJE projetait un cortège entre la place Toumo et celle de la Concertation, suivi d’un meeting. Le collectif déplore une entrave à la liberté d’expression, dans un contexte où toute initiative appelant à la fin de la détention de Bazoum semble systématiquement réprimée, deux ans après l’arrivée au pouvoir du général Abdourahamane Tiani.
Abderamane Moussa Amadaye