
Les chrétiens catholiques du Tchad ont célébré l’Assomption ou la montée au ciel du corps et l’âme de Marie, mère de Jésus ce 15 août 2025. L’équipe de Flashtchad s’est rendue à la Cathédrale Notre Dame de Ndjamena. Reportage.
L’Assomption est une des grandes fêtes de la vie chrétienne célébrée chaque 15 août, elle commémore la gloire de Marie avec Dieu au terme de sa vie terrestre. Marie a été enlevée de la vie terrestre pour entrer dans la vie en Dieu. Pour Marie, «l’Assomption est la suite de sa participation à la vie de Jésus».
Pour les chrétiens catholiques, la fête de l’Assomption célèbre la mort, la résurrection, l’entrée au ciel et le couronnement de la bienheureuse Vierge Marie. Les catholiques de la cathédrale notamment les membres de la légion de Marie de l’Archidiocèse de N’Djaména et ceux venant de coins et recoins de la capitale notamment se sont mobilisés pour fêter la solennité de l’assomption de la bienheureuse Vierge Marie. La célébration a commencé par un pèlerinage suivi de la célébration eucharistique par l’Archevêque Métropolitain de N’Djamena Mgr Djitangar Goetbé Edmond.
Dans son homélie Mgr Djitangar Goetbé Edmond relève que Dieu tout au long de l’histoire s’est montré fidèle dans tout ce qu’il fait et tout ce qu’il promet et il le réalise. «Tout chrétien doit avoir la dévotion mariale qui consiste à exprimer notre reconnaissance envers celle qui fait la fierté de l’humanité en dialogue avec Dieu», a-t-il déclaré.
Selon lui, la solennité de l’Assomption se résume sur deux signes: le premier signe est celui de gloire qui évoque une femme enceinte dans la fragilité du moment de l’accouchement. Ce signe renvoie au merveille et à la grandeur notamment l’Alliance entre Dieu et les hommes. Le deuxième signe est terrifiant celui d’un grand serpent rouge qui remplit le ciel mais qui sera vaincu par cette fragilité.
L’archevêque exhorte les fidèles à cultiver le signe d’espérance joyeuse soulignant que, «Quand tout va mal, tout semble perdu, l’espérance est toujours dans le cœur de chrétien. Car l’espérance ne déçoit pas», a t’il laissé entendre.
Noël Adoum