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Après l’Organisation mondiale de lutte contre la torture (OMCT), Human Rights Watch (HRW) a à son tour exprimé ses préoccupations concernant la récente révision constitutionnelle adoptée au Tchad. Dans un communiqué rendu public le 16 octobre dernier, l’organisation estime que la suppression de la limitation du nombre de mandats présidentiels représente un recul pour la démocratie et l’État de droit.

Selon HRW, cette réforme pourrait prolonger indéfiniment le mandat du président Mahamat Idriss Déby et réduire les perspectives d’alternance politique. Elle rappelle que la limitation des mandats constitue un principe fondamental pour garantir un système politique équilibré et respectueux des droits civils.

Human Rights Watch appelle les autorités tchadiennes à engager un dialogue inclusif sur toute réforme constitutionnelle, à garantir la transparence du processus et à préserver les libertés fondamentales, notamment celles d’expression, d’association et de participation politique.

Abderamane Moussa Amadaye

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