Dans la nuit du 12 janvier 2025, des braconniers ont abattu trois girafes dont deux mâles et une femelle dans les villages de Nahala et Khach-Khacha, près du Parc National de Zakouma, dans la province du Salamat. L’association Green-Chad condamne cet acte d’abattement de faune.

Par un communiqué publié ce 16 janvier, l’association Green-Chad par la voix de son Secrétaire Général Saleh Mahamat Tahir, condamne avec fermeté cette pratique qui devient monnaie courante et se répète pour la énième fois. Elle appelle le gouvernement aux renforcements des lois notamment des peines plus strictes pour les braconniers et les trafiquants, car « le braconnage est un risque majeur pour la biodiversité et les moyens d’existence des communautés locales», a-t-elle déploré.

Selon Green-Chad, le braconnage réduit les populations animales, ce qui limite la diversité génétique. Une faible diversité rend les espèces plus vulnérables aux maladies et aux changements climatiques.
Le braconnage prive également les communautés locales de revenus liés à l’écotourisme et aux ressources durables. «Il alimente également des réseaux criminels internationaux, déstabilisant parfois des régions entières», a-t-elle ajouté. C’est aussi une problématique complexe qui exige une action collective pour protéger la biodiversité et préserver l’équilibre des écosystèmes, a conclu l’association.

Noël Adoum

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