
L’avocat et les membres du bureau exécutif du parti Les Transformateurs ont animé une conférence de presse, ce 03 octobre 2035 à Dakar, capitale du Senegal pour exiger la libération immédiate et sans condition de l’ancien Premier Ministre Dr Succès Masra, détenu depuis plus de 140 jours.
Après leur tournée médiatique dans des chaînes internationales, Me Saïd Larifou, représentant du Collectif des Avocats, Dr Ndolembai Njesada, vice-président du parti Les Transformateurs, et M. Béléry Atomini, directeur de cabinet du Président, se sont réunis hier pour faire la restitution et demander la libération de Succès Masra.
Les panelistes ont dénoncé une détention arbitraire et appelé à une solidarité panafricaine face aux atteintes aux droits fondamentaux. Dr Ndolembaï Sadé Njesada a relevé que, le dossier Masra n’est pas un dossier judiciaire, mais un dossier politique.
Me Saïd Larifou, l’avocat de l’ancien Premier Ministre a rappelé que la détention du Dr. Succès Masra, constitue une violation grave des droits fondamentaux faisant retour à l’arrestation de son client à son domicile le 16 mai dernier qu’il qualifie ensuite d’«opération politique soigneusement planifiée». L’équipe de collectif de défense a multiplié les démarches juridiques et diplomatiques parmi lesquelles, un courrier solennel a été adressé au Président du Conseil des Droits de l’homme des Nations Unies, la saisine du Secrétaire général de l’ONU a été demandée pour activer les mécanismes de procédures spéciales, et des interpellations officielles ont eu lieu auprès du Black Caucus et des principales organisations afro-américaines à Washington.Un courrier officiel a également été envoyé à la Commission de l’Union Africaine pour qu’elle assume son rôle dans la défense des principes démocratiques et un autre a été adressé à Félix Tshisekedi, facilitateur de la CEAC, pour qu’il joue un rôle déterminant à la libération de son client.
Dans les jours à venir, le collectif entend poursuivre les recours juridiques notamment la saisine du Groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire, à resserrer la mobilisation diplomatique auprès de l’Union africaine, de la CEEAC, de l’Union européenne et des États-Unis, à créer un Comité international de soutien au Dr Masra, et à lancer la campagne numérique coordonnée avec hashtag «#FreeSuccesMasra». Le plaidoyer a souligné que le combat dépasse le cadre personnel, car il concerne la trajectoire démocratique de tout un continent.
Noël Adoum