
Vous les avez probablement vues circuler sur Facebook, notamment via la page Tchad One. Depuis quelques jours, une série de publications accuse la CNARR et le ministère de l’Action sociale de détournements de fonds, de non-paiement de 200 agents, et de dysfonctionnements internes. Des allégations graves, partagées des centaines de fois.
Pourtant, les vérifications menées auprès de plusieurs sources institutionnelles et partenaires humanitaires peinent à corroborer ces accusations. « Aucun mouvement de revendication collective n’a été signalé à ce jour », confie un responsable d’agence humanitaire sous couvert d’anonymat.
Les documents diffusés, censés appuyer les dires, comportent des incohérences, sur les dates approximatives, la formulation administrative douteuse, ou encore l’absence de références officielles.
La grande partie de cette désinformation cible M. Idriss Mahamat Ali Abdallah Nassour, Secrétaire permanent de la CNARR pendant que ce dernier est apprécié par les partenaires pour son leadership dans la gestion de l’épineuse question de réfugiés à l’Est du pays.
Face à cette campagne de la désinformation, il urge de démêler le vrai du faux pour ne pas tomber dans le piège d’une information manipulée.