L’ONG, Association des Jeunes Unis pour la Réconciliation Nationale et le Développement (AJURND) et ses partenaires ont célébré la journée africaine de lutte contre la corruption, ce vendredi, 11 juillet 2025 à l’hôtel Radisson Blu.

La cérémonie a vu la presence des leaders de différentes associations, des responsables des ONG et d’autres personnalités. Tout a commencé par slam et le sketch sur le visage caché de l’administration tchadienne. Le Président du comité d’organisation Dingamnayal Kaldé a relevé la mise en œuvre effective de mécanisme de contrôle citoyen, la fin de l’impunité pour les auteurs d’acte de corruption quelque soit leurs positions, ainsi que l’intégration de l’éthique dans les programmes scolaires au curricula. «Nous ne pourrons éradiquer la corruption sans une justice indépendante, des médias libres et l’accès réel à l’information, une participation active et surtout une volonté politique constante», a-t-il déclaré. Pour lui, la valorisation de la corruption n’est pas une solution, c’est un poison lent qui détruit la confiance, la cohésion nationale et l’espoir de tout est un peuple.

Le Coordonnateur Charfadine Nassour Tedoué a exhorté les responsables de cesser de détourner les biens publics mais de travailler pour gagner ce qui leur revient de droit. Il a exhorté les jeunes, les femmes et les religieux à se constituer comme un seul homme pour barrer la voix à la corruption. Pour lui, « en matière de gouvernance, le président de la République n’a ni famille, ni ami, son seul ami doit-être la constitution», a-til indiqué.

Pour le contrôleur général Adjointe Fatimé Abdelkérim Soumaïla, la corruption sous toutes ses formes est un obstacle majeur au développement qui freine les consciences économiques, exacerbent les inégalités sociales et compromet la confiance des citoyens envers leurs gouvernants. «Au Tchad comme dans de nombreux autres pays africains, nous sommes confrontés aux conséquences néfastes de la corruption qui se manifeste par le détournement de fonds publics, le népotisme, le favoritisme, l’impunité, l’abus de pouvoir etc», a-t-elle affirmé. Elle a souligné les stratégies de l’AILC dans dans la prévention et moralisation sur ce phénomène. Il s’agit du numéro vert pour dénoncer le cas de corruption, le bureau de plaintes, la loi anti corruption, la stratégie nationale de lutte contre la corruption et la création d’un site web avec signalement anonyme m.

Les participants ont exprimé leur gratitude et leur soutien indéfectible envers le Président de la République Maréchal Mahamat Idriss Deby Itno.

Noël Adoum

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