
Dans le cadre de sa tournée de la mobilisation internationale contre le Franc CFA et pour la rupture avec les accord coloniaux, le Président de l’ONG Urgences Panafricanistes Stellio Gilles Robert Capo Chichi, alias Kemi Séba a échangé avec ses militants ce samedi, 03 mai 2025, à la salle de conférence du ministère des affaires étrangères.
Cette rencontre a vu la présence de plusieurs jeunes tchadiens vêtus en t-shirt noir marqué d’urgences panafricanistes. Par la souveraineté, cela montre que le futur de l’Afrique doit passer la génération africaine. «Je ne peux pas commencer cette conférence sans saluer les services des renseignements français qui sont présents. Il faut qu’ils fassent ce qu’ils veulent mais personne ne pourra empêcher l’Afrique de redevenir une première puissance mondiale», a-t-il lancé sa salutation envers la foule. Droit dans ses bottes de lutte, l’activiste affirme que l’hôtel est devenu prison pour lui. Il poursuit, «l’Afrique va mal parce qu’il y a une partie de nos élites qui a décidé de servir l’extérieur plutôt que l’intérieur». Car une civilisation ne se détruit que de l’extérieur quand elle est rongée de l’intérieur ajoutant que le vrai problème doit-être un problème de réflexion de l’esprit de conscience, a-t-il dit.
Selon le président de l’ONG Urgences panafricanistes, «le problème ce n’est pas l’homme blanc, mais le véritable problème c’est le manque de confiance et de fois, en nous mêmes, c’est cette incapacité à croire que nous pouvons en sortir en nous mêmes». Kemi Seba déclare que la jeunesse tchadienne est radicalisée par l’injustice sociale, par le manque d’opportunité économique et professionnelle depuis très longtemps, tout ça, c’est le néocolonialisme qui radicalise la jeunesse.
Kemi Seba estime que le FCFA pose de multiples problèmes, il permet que 50% des réserves d’échanges de nos banques centrales soit reversé sur le compte de coopération de la banque de France, pourtant les 50% pourront servir sur le compte de la jeunesse pour le développement de l’Afrique. «La banque de France à un représentant qui siège à la réunion de nos banques centrales», a-t-il souligné.
Selon lui, «pendant que nous nous battons à l’intérieur entre nous, l’extérieur nous voit et se réjouit de notre division car nous sommes plus forts lorsque nous sommes unis , séparés nous sommes faibles». Entre le Tchad, «l’oligarchie française», la décision de Mahamat Idriss Deby d’avoir rompu les accords militaires avec la France est une décision courageuse
Noël Adoum