Par un point de presse animé ce samedi, 3 mai 2025, le Président de l’Association des Jeunes pour l’Animation et le Développement Rurale (AJADR) Deuba Rodrigue Tchoké a dénoncé la délocalisation de la fête nationale de la jeunesse à Ndjamena qui normalement devrait avoir lieu à Pala

Le Président de l’Association des Jeunes pour l’Animation et le Développement Rurale Deuba Rodrigue Tchoké dit constater avec un profond regret d’avoir appris la décision de la délocalisation de la fête de la jeunesse par le ministère de tutelle. Cette décision, sans consultation préalable des autorités locales, des leaders communautaires et des jeunes eux-mêmes, suscite une vive indignation au sein de la population. «Elle est perçue comme un mépris pour la jeunesse de notre province, qui voyait en cette fête une occasion unique de mettre en lumière ses talents, ses initiatives et ses aspirations», a-t-il martelé. L’AJADR relève que la fête de la jeunesse est un moment de communion, de reconnaissance et de valorisation du rôle des jeunes dans le développement local, la délocalisée revient à priver une frange importante de la population de son droit à la participation, à la visibilité et à l’engagement citoyen.

L’AJADR dénonce avec fermeté cette décision qu’elle considère injuste et contre-productive, demandant instamment aux autorités compétentes de reconsidérer ce choix et de permettre à la jeunesse du Mayo-Kebbi Ouest de célébrer dignement et fièrement cette fête dans sa propre province. Cette sortie est due à la mauvaise foi du ministre de la jeunesse qui veut diviser le Tchad. «L’on se demande si la province du Mayo kebbi ouest est-elle une province qui doit continuer à être dénigrée, siphonnée ou méprisée par le gouvernement ?», s’interroge l’AJADR.

L’AJADR demande au gouvernement que si cette injustice n’est pas réparée, les jeunes de la province du Mayo kebbi ouest ne participeront pas à cette fête et le ministre de la jeunesse en sera ténu pour seul responsable de cette injustice. Elle réserve le droit de saisir la chambre administrative de la cour suprême, les autorités compétentes pour que sa province ne soit pas méprisée de la sorte, tout appelant les jeunes de la province à rester vigilant et refuser toute manipulation.

Noël Adoum

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