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L’Association des Jeunes Leaders pour la Promotion de l’Espace Numérique au Tchad (AJLPENT) a dénoncé ce 9 décembre 2025 « l’arrestation arbitraire » de son président, Adoum Tiney Barkaï, et la « tentative d’enlèvement » de sa vice‑présidente, Zenab Djaga Ali.

Selon le communiqué, « M. Adoum Tiney Barkaï a été arrêté ce matin vers 11h à la police Interpol de Ndjari, après avoir été convoqué par téléphone, et soumis à un interrogatoire musclé avant son arrestation. » La vice‑présidente, elle, a « échappé de justesse à une tentative d’enlèvement par une voiture blanche non immatriculée » et a été convoquée pour se présenter demain matin, accompagnée de son avocat.

L’AJLPENT attribue ces incidents « au détournement de son projet d’incubateur numérique, déposé à la Présidence le 9 mai 2025 et rebaptisé Centre d’Innovation Technologique de N’Djamena » par le Secrétaire Général de la Présidence, Mahamat Ahmat Alhabo, sans aucune reconnaissance des concepteurs ». Ces accusations ont été rejetées par le Secrétariat Général de la présidence, il y a quelques semaines.

Contacté au téléphone, un cadre de la Direction de lutte contre le grand banditisme, la délinquance économique et les atteintes aux mœurs (ex Police Judiciaire) a confirmé l’interpellation mais a laissé entendre qu’il s’agit d’un procédures en cours, sans commenter davantage sur les accusations portées par l’AJLPENT.

L’association condamne « fermement ces pressions et menaces », réaffirme son engagement à défendre « les droits de la jeunesse tchadienne et la propriété intellectuelle » et appelle « l’opinion publique à la vigilance pour garantir la sécurité et les droits légaux de ses dirigeants. »

Abderamane Moussa Amadaye

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