Par un point de presse animé ce mardi, 06 mai 2025, les femmes de Groupe de Concertation des Acteurs Politique ( GCAP/F) a dénoncé l’insécurité généralisée au Tchad (assassinats, viols, braquages).

La Porte-parole du GCAP-Femme Florence Loardomdemadje déplore la dégradation sans discontinuer de la situation sécuritaire qui ne cesse de faire de victimes au rang desquelles, les femmes égorgées sinon abattues chez elles ou dans les champs, jeunes femmes violées et assassinées, époux et fils braqués, enlevés, détenus et torturés. Ce pouvoir qui s’est mué en bourreau depuis le 27 avril 2021 puis 20 octobre 2022, assiste en spectateur face aux supplices des Tchadiens au point où la nation tchadienne est plongée dans l’absence d’Etat où, «les actes barbares et les répressions sanglantes et meurtrières constituent le lot quotidien des tchadiens, en lieu et place de la justice, protection, paix et sécurité», a-t-elle martelé.

Pour les femmes GCAP, «Femmes et hommes innocents sont arrêtés, torturės, violés et exécutés, simplement parce qu’ils cherchent à vivre par leurs moyens dans leur pays; simplement qu’ils ont osé réclamer ou exercer leur droit à la liberté, à la dignité et à la justice». Car des familles entières sont brisées, des mères pleurent leurs fils disparus, des enfants grandissent dans la peur d’un avenir incertain. Elles ont dénoncé la mort d’un juriste non armé et sans défense abattue  devant la présidence de la République ainsi viol d’une femme à Kelo…Laissant derrière eux les veuves et des orphelins.

Les femmes de GCAP appellent les principaux responsables qui sont à la tête du pays et toute la chaine sécuritaire au respect de la vie humaine sans quoi, si d’aventure, ces actes continueraient à se perpétuer en toute impunité, «ils auront en face une vague déferlante des femmes nues marchant et bloquant toutes les rues des principales villes du Tchad et principalement N’Djamena», ont-elles laissé entendre.

Les femmes GCAP exigent une enquête indépendante sur les crimes commis contre les manifestants, les arrestations des opposants politiques et journalistes et pour les assassinats politiques, la libération immédiate de tous les prisonniers politiques, la fin des arrestations arbitraires et des exécutions extrajudiciaires ainsi qu’une gouvernance transparente, respectueuse des droits humains et des libertés fondamentales.

Noël Adoum

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