Le 38e sommet de l’Union africaine se pointe à l’horizon prévu pour les 15 et 16 février 2025 à Addis Abeba en Ethiopie. Au menu de cette rencontre, l’élection d’un nouveau président de la Commission pour succéder au Tchadien Moussa Faki Mahamat après son double mandat depuis 8 ans à la tête de cette organisation. Il a dressé son bilan ce vendredi. Reportage.

L’ancien ministre des Affaires étrangères du Tchad Moussa Faki Mahamat laisse derrière lui un bilan moyen parmi lesquels le renforcement des partenariats internationaux et crise du leadership continental africain. Il relève qu’il n’y a presque aucun domaine significatif où «nous n’avons semé, cultivé et parfois cueilli même si les intempéries politiques, économiques et diplomatiques ont quelquefois réduit notre productivité et notre production pour rester dans une métaphore agricole».

Abordant le domaine de la santé, la commission souligne que plusieurs maladies ont été vaincues notamment la Covid-19, l’ébola ect. Elle ajoute que l’éducation se modernise et met définitivement le cap sur le futur en centrant l’attention et les efforts de l’innovation de l’intelligence artificielle.il poursuit, la stratégie industrielle s’ébauche, la zone de libre Afrique continentale ZLECAF s’operationnalise en dépit des obstacles, les positions africaines sur le climat se consolident, l’agriculture et l’économie bleue prennent peu à peu leur place naturelle dans leurs choix stratégiques, les secteurs des entreprises et des énergies a connu des avancées significatives. «La réforme institutionnelle de notre organisation a connu des progrès significatifs et se poursuit pour des conclusions heureuses», a-t-il affirmé.

La commission souligne que, «de tels acquis ne devraient pas occulter nos insuffisances, nos lacunes, nos difficultés et les défis qui continuent de toute part de nous essayer», poursuivant que, «des violents conflits continuent de tuer à une large échelle en Afrique, le Soudan et l’Est de la République Démocratique du Congo en sont les théâtres les plus poignants les plus dramatiques à tous égards». La commission ajoute, «l’affaiblissement de la solidarité africaine et l’affaissement de son âme porteuse du panafricanisme émousse nos ardeurs et réduisent la portée et la reconnaissance de notre redéploiement à l’échelle continentale et internationale».

Rappelons que trois candidats en course pour le poste de la présidence de la  commission de l’Union Africaine sont déjà connus, il s’agit du djiboutien Mahamoud Ali Youssouf, du Kenyan Raila Odinga et du malgache Richard Randriamandrato. Les 55 États membres de l’UA se réunissent, samedi 15 et dimanche 16 février, dans la capitale éthiopienne Addis Abeba pour le 38e sommet.

Noël Adoum

Partagez sur

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *